une question de départ
En amont de toute démarche, il est judicieux de cadrer la demande de mon entreprise, d’en comprendre le contexte et les causes,d’identifier la question à résoudre,et de s'assurer que le codesign est la méthode la plus adaptée. Après rédaction de cette note de cadrage, le processus à proprement parler peut commencer.
S'inspirer
La première phase d’une démarche de codesign vise à s’inspirer de son environnement, de ses concurrents mais aussi d’autres disciplines pour prendre connaissance du sujet et s’en imprégner.
Rester en empathie
Vient ensuite la phase d’empathie, nécessaire pour comprendre les réels problèmes, contraintes, espoirs et aspirations des consommateurs. Elle ne consiste pas en une étude de marché, mais plutôt en une observation méticuleuse des habitudes des clients, basée sur des outils issus du champ sociologique.
Générer des idées
Après une définition précise du défi à relever, du problème à résoudre, s’amorce la 3e phase. Il s’agit de la génération d’idées, qui vise à trouver des solutions originales et pertinentes au problème posé.
Construire
La 4e phase est celle de la réalisation : construire une maquette ou un prototype qui me permettra de tester rapidement mon concept, mon service ou mon produit auprès de ma cible clientèle.
évaluer
En fin de processus, la phase de test permet d’évaluer ma maquette et d’obtenir un retour de mes clients, indispensables pour améliorer le prototype, et initier… un nouveau processus de codesign.
Un processus non linéaire.
Le codesign est une démarche itérative : faire des erreurs, tester, recommencer, diverger à nouveau, proposer différentes versions à mes clients… Ce sont autant d’étapes et de confrontations avec les consommateurs qui favoriseront le succès de mon innovation.
'' Si vous figez une idée trop vite, vous en tombez amoureux. Si vous la perfectionnez trop vite, vous vous attachez et il devient très difficile de poursuivre l’exploration, de continuer à chercher mieux. ''Jim Glymph , architecte associé de Frank O’Gehry